5 Mai 2024 : Arbres indigènes et/ou exotiques face au réchauffement climatique

Arbres indigènes et/ou exotiques face au réchauffement climatique par
Yves-Marie ALLAIN.

Ingénieur & paysagiste dplg de Versailles, ancien directeur du Jardin
des plantes de Paris et de l’Arboretum national de Chèvreloup.

En parcourant parcs et jardins, la diversité des plantes présentées est presqu’infinie. Une analyse plus fine révèle que 80 à 90 % de ces végétaux ne sont pas indigènes, mais exotiques et qu’ils furent introduits au cours de ses derniers siècles en provenance de continents fort éloignés comme l’Amérique, l’Extrême-Orient ou l’Australie. Comment toute cette diversité réagit-elle au changement climatique ?
Y-M. ALLAIN vous propose lors de cette conférence de fournir des éléments de réponse pour le futur de nos parcs, jardins, vergers et autres plantations.

une compte rendu est ci dessous

Dimanche 5 mai 2024 : « Arbres indigènes et/ou exotiques face au changement climatique par Yves Marie ALLAIN, ingénieur horticole, paysagiste, ancien directeur du jardin des plantes de Paris

Comme Yves Lebouc me le disait, très justement en aparté après la conférence, ceux qui espéraient repartir avec une liste de plantes pour le futur seront peut-être déçus, mais Y.M ALLAIN a évoqué des fondamentaux et c’est très bien.

Bien distinguer, climat (des moyennes dans la durée qui ignorent les extrêmes) et, météo (températures locales avec « remontées » plus chaudes au sud,  plus humides au nord.)…Ce sont les facteurs limitant qui brident l’acclimatation, et la survie de certains exotiques (au delà de 30°C pour les uns ou insuffisances d’humidité pour d’autres). 

Des évolutions constatées: le chêne vert est « remonté », le buis également. Des plantes exotiques nombreuses ont été introduites en Europe, « venues » d’Amérique et beaucoup de Chine et du Japon, d’autres encore sans doute à l’avenir? mais lesquelles sans vraiment connaitre à ce jour les changements climatiques à venir. Attendre et voir a-t-il dit, tout en regrettant la disparition de la phénologie* dans la connaissance actuelle et le peu d’implications de nos institutions scientifiques.                                                  

Denis ROUVE